3 : LE CIMETIERE
Le cimetière actuel date de 1922. Il remplaça un petit cimetière qui existait à proximité immédiate de la chapelle.
Un agrandissement de cet ancien cimetière eut lieu en 1871 mais il se révéla vite insuffisant. Une transaction aura lieu en 1881 : le cimetière sera agrandi de 130m2 sur le terrain cédé gratuitement par le docteur Jaoul en échange de l'autorisation d'établir un caveau de famille adossé à la partie nord du chœur de l'église dans l'angle extérieur formé par la chapelle du Rosaire.
Cette nouvelle augmentation de la superficie du vieux cimetière ne suffira pas. Il faudra se résoudre à quitter le voisinage immédiat de la chapelle pour créer un nouveau cimetière quelques dizaines de mètres plus loin.
L'ancien cimetière a disparu sous un nivellement général et a cédé sa place à un enclos nommé " Yvan Satarenczac " en mémoire de cet homme réfugié à Pont de Salars, qui vouait un culte particulier à la vierge. A sa mort, il légua ses économies pour l'entretien de la chapelle et de ses abords.
Le chemin de croix a été édifié en 1944 à la suite de la mission prêchée par les Pères de Vabres.
A la fin de l'hiver 1943-1944 les travaux furent entrepris. La famille propriétaire du bois donna le terrain. Des artisans aidés de plusieurs volontaires tracèrent le chemin qui serpente à flanc de colline.
Le bois nécessaire à la fabrication des croix offert par une douzaine de propriétaires de la paroisse, les menuisiers se mirent à l'œuvre. Un Christ en fonte commandé à Toulouse prendrait place sur la douzième station. Au mois de juillet 1944, un maçon, réfugier de Lorraine construisit les socles et, dès qu'ils furent terminés, les croix furent placées puis, l'année suivante, peintes en jaune.
Les 12 premières stations étaient terminées. Restaient le 13e et la 14e . Une pietia demandée à Toulouse devait surmonter le socle en granite de la 13e station mais comme elle était en simple plâtre, elle ne put les frimas de l'hiver. On la remplaça par une plaque en fonte.
Quant à la 14e station, un maçon de Pont de Salars s'efforça de construire une sorte de sépulcre assez original ( à côté de la grille d'entrée ) . On glissa dedans un sarcophage apporté, dit-on, de St-Georges et qui, depuis un siècle, était posé debout à 50m de là . Avec un tronc de chêne, un prêtre originaire de Pont de Salars fabriqua un Christ au tombeau très artistique qui fut posé sur le sarcophage. Une petite grille en bois, remplacée plus tard par une grille en fer, ferma l'entrée du tombeau pour que les bêtes ne puissent s'y réfugier.
Au cours de l'hiver 74-75 , les croix de bois ont été remplacées par des croix de pierres en grès.