Au début des années 1920, la famille Veyrac, agriculteurs, habite et cultive une ferme à Pruns Haut commune de Canet-de-Salars.
Veyrac Joseph et Célié Maria se sont mariés à Canet et ont des enfants.
Voici la version de Marie Louise originaire de Canet ayant recueilli les propos de Marie Veyrac, fille du susdit Joseph, agée de douze ans à l’époque des faits :
Les pierres se mettaient à tomber mais ne touchaient personne. Émile et Armand, les voisins n’y croyaient pas mais ont décidé d’y aller voir. Quand ils sont revenus, ils étaient très sérieux et n’ont rien voulu dire à part « C’est pas possible ! »
Les phénomènes ont continué de se produire.
La famille se posait beaucoup de questions …
Marie Veyrac, adulte, mariée à Gabriel Ginestet, a continué d’habiter cette maison et a donné l’explication suivante :
Il y avait dans la famille un prêtre qui avait pris des objets d’église, la famille a pensé que tout ce qui arrivait était à cause de ce prêtre. Celui-ci rendit les objets volés. Ils ont fait dire des messes et prié. Il ont fait bénir la maison par un prêtre et les phénomènes se sont arrêtés.
J’ai essayé de trouver cet oncle. Du côté Célié il n’y avait que des tantes :
CÉLIÉ, Irma Rosalie Julienne (2/6/1887 - )
CÉLIÉ, Angèle Zélie Eulalie (22/11/1893 - )
du côté Veyrac des oncles et tantes :
VEYRAC, Antoine Henri dit Henri (21/5/1878 - 21/5/1951)
VEYRAC, Marie Eugénie (1/5/1881 - )
VEYRAC, Hyppolyte Germain (18/5/1884 - 22/9/1974)
VEYRAC, Armand Joseph Henri (29/8/1888 - 19/8/1914)
VEYRAC, Angèle Marie Germaine (4/9/1894 - )
Armand Veyrac à disparu à la guerre en 1914
Hyppolyte Germain était tailleur d’habits à Canet.
Notre homme d’église aurait pu être Antoine Henri qui à résidé à plusieurs adresses à Paris avant de faire la guerre de 1914. Il est allé ensuite à Longuyon en Meurthe et Moselle, puis à Arras dans le Pas de Calais. Il est revenu à la ferme de Pruns au côtés de son frère comme agriculteur entre 1923 et 1926. Mais il ne semble pas avoir été dans les ordres.
Une version des faits avec une conclusion différente à été racontée par Paul Singla suivant les dires de Gabriel Ginestet.
Le curé de Canet-de Salars aurait suggéré un conseil étonnant : « Ces phénomènes s’arrêteront quand la petite bonne aura quitté les lieux ! »
Les parents de Marie Veyrac se séparèrent de la fillette. A partir de là, plus personne n’entendit parler des pierres volantes, ni de la gamine de l’Assistance publique.
Au recencement de Pruns Haut commune de Canet il est mentionné Henriette Cornuéjouls née en 1907 à Salles-Curan qui était domestique, agée de 15 ans. Est-ce qu’il s’agit de cette fille dans ce dernier récit ?
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