Chemin de crête reliant Rodez à Millau, passant à Vezins , puis au dessus d'Arques et de St Martin de Cormières , aussi à proximité de l'oppidum de Montmerlhe, jadis jalonnée de bornes est tracé sur les cartes de Cassini ( réalisées entre 1756 et 1789 ). Cette draille était encore empruntée au siècle dernier par les marchands qui allaient de Rodez à Millau. Elle a perduré en évitant les "puechs" les plus élevés du Lévezou (Curan, Bouloc, Viarouge) au climat rude, contrairement à la voie romaine passant au plus court et dans des lieux d'altitude et peu habités.
La période d'installation des premières voies de chars à l'âge de fer :
C’est l'âge du fer a introduit une révolution technique considérable, notamment par l'utilisation de la traction animale, la généralisation du char et de l'attelage et la construction des voies de chars. Les Celtes, dont les Rutènes, ont été des constructeurs de voies, de cités et inventeurs en métallurgie ; ils ont équipé un vaste territoire. Ces axes routiers «âge du fer» étaient bien utilisés à cette période de l’histoire pour les échanges commerciaux. Ces chemins carrossables ont facilité la conquête de la Gaule par les romains. Ainsi nos territoires, qui ont de nombreuses voies dites romaines, ont en réalité une origine celtique. A ce sujet, notons que les voies romaines décrites par les chercheurs en Aveyron pour les traversées de l’Aubrac, du Lévézou et du Larzac ne sont pas de même facture que, par exemple, les voies de Rodez à Millau et de Espalion à Millau qui sont moins larges et ne présentent pas le même type de bordure. (sources : travaux sur la voie romaine Rodez-Aubrac du Club archéologie et patrimoine, MJC de Rodez )
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