Tauriac de Naucelle
La commune de Tauriac-de-Naucelle est créée par ordonnance du 20 mai 1829 en regroupant les communes de Tauriac, Saint-Martial, Cabrespines (rattachées à la mairie de Crespin depuis la Révolution) et le village de Bertrazès (soustrait à la commune de Saint-Just-sur-Viaur qui était rattachée à la Mairie de Sauveterre de Rouergue). Cette commune rurale de 370 habitants a surtout une activité agricole avec l’élevage de bovins pour la viande et la production de lait, ainsi que des brebis. L’artisanat y était florissant mais en fort déclin.
Il y avait deux paroisses avec chacune leur église : Tauriac et Saint-Martial. Les hameaux des Batheries Basse et Haute , Puech d'Ouillas, Cabrespines, Frayssinet, le Peyronenq, le Pont De Tanus, la Sicardie , Vèzes faisaient parties de la paroisse deTeillet en Albigeois. Il y avait 2 écoles publiques (St Martial et La Baraque Saint Jean) et une école catholique à Tauriac.
Les Rutènes,
Les Rutènes qui occupaient le Rouergue et l’Albigeois avaient un oppidum tout proche au Roc de Miramont commune de Centrès. C’est l'âge du fer qui a introduit une révolution technique considérable, notamment par l'utilisation de la traction animale, la généralisation du char et de l'attelage et la construction des voies de chars.
Les Celtes, dont les Rutènes, ont été des constructeurs de voies, de cités et inventeurs en métallurgie ; ils ont équipé un vaste territoire. Les axes routiers «âge du fer» étaient bien utilisés à cette période de l’histoire pour les échanges commerciaux. Ils étaient maîtres dans l’art du travail du fer et cela a perduré car tous les hameaux avaient un forgeron jusqu’au XXème siècle.
Les Romains
Il n’y a pas de voie romaine Toulouse Rodez qui serait passé à coté de Tauriac, il y avait celles de Millau à Rodez, Rodez à Villefranche et Rodez vers Javols en Lozère . Les chemins carrossables des celtes ont facilité la conquête des Gaules par les Romains. Un homme latin Taurius ayant un domaine serait à l’origine du toponyme Tauriac.
La christianisation
Église de Saint-Martial de Contenson est dédiée à Martial de Limoges vivant au IIIe siècle, qui était également appelé l’apôtre des Gaules ou l’apôtre d'Aquitaine, il est selon la tradition le premier évêque de Limoges.
Le village des Canabières était le siège de la plus ancienne commanderie de l'ordre hospitalier de St-Jean de Jérusalem (avant 1120) et elle avait comme dépendances : Saint-Jean-de-Bouloc, Canet de Salars, Bellegarde, le domaine de Bolhac, le fief d'Aboul, la paroisse de Tauriac de Naucelle et son annexe Saint-Martial, et enfin la Clau, ancienne Maison du Temple réunie à celle des Canabières au XVᵉ siècle.
Le Viaur
Le nom de la rivière Viaur, comme beaucoup d'autres, vient du pré-celtique Vig (cours, chemin). A la racine Vig a été rajouté le radical Awa = eau (Var en Gaulois), le proto-celtique donne awar\=a pour « rivière ». Les consonnes entre deux voyelles se sont enlevées et Vig + awara est devenu Viaur qui se prononce Vi_a_o en occitan, c'est dons la 'voie de l'eau' .
En 1360, avec le traité de Brétigny, les Anglais, au summum de leur extension territoriale, occupaient tout le sud-ouest et possédaient le Rouergue. À cette date, le Viaur est donc une frontière où l’on s’affronte régulièrement. Le Rouergue était infesté de soldats à la solde des Anglais : désœuvrés et non payés qui, pour survivre, pillaient bourgs, marchands ambulants ou pèlerins.
Cave du Cluzel
C’est peut-être à cette époque qu’a été creusé un tunnel dont l’entrée est au milieu du triangle Selves, le Bosc Nouvel, Bertrazès. Il est en partie effondré et on ne sait pas jusqu'où il allait.
La vallée, les moulins
L’énergie provenait des cours d’eau : il y avait une centaine de moulins sur le Viaur et ses affluents. Sur la commune il y avait le moulin du Gô sur la rivière, le moulin de la Candésie sur le ruisseau Lieux entre Tauriac et Crespin, et un moulin plus modeste sur le petit ruisseau « de Braucha » qu’une cacographie appelle ruisseau de Branche en français, c’est en aval du Bois Nouvel .
Le moulin du Gô avait 3 paires de meules à grains, plus une meule à huile, il traitait 400 kg de céréales par jour. Reconstruit en 1897 comme nous en parlerons plus loin, ce patrimoine local est aménagé en un magnifique gîte. Les mécanismes de meunerie restaurés ont été intégrés comme éléments décoratifs dans le séjour et en font un lieu unique. La vallée du Viaur était plus peuplée que le plateau, les coteaux ensoleillés étaient plantés de fruitiers, de vignes, le côté nord convenait aux châtaigneraies. La rivière procurait des poissons et avant le barrage de Thuriès en 1921 les anguilles remontaient le cours d’eau depuis la Gironde.
Les châtaignes étaient le pain du peuple, elles étaient séchées et fumées sur les planchers des ‘sécadous’ : petits bâtiments où ont faisait un feu en bas pour fumer ce qui enlevait les parasites. Ces châtaignes sèches qu’on appelaient ‘los auriols’ servaient à faire de la farine ou étaient mises à cuire dans les soupes par exemple.
Demeure de Vèzes
Un domaine rural appelé le château de Vèzes était habité par les seigneurs du vieux Tanus comme P. Alexis d’Assier de Tanus en 1789. La demeure a conservé un plafond à la Française et une cheminée Louis XV., il y a eu une tour carrée qui abritait une petite chapelle. Témoin de ces époques, un grand cèdre majestueux trône dans le parc. Les bâtiments ont été transformés en gîtes de charme.
Le plateau
La terre du plateau était acide. La culture du froment était impossible, seul le seigle était cultivé pour faire du pain noir, cette céréale a donné le nom au Ségala. Le bétail était carencé, se portait mal et avait du mal à se reproduire. Les humains aussi ne se portaient pas au mieux, étaient plus petits que ceux vivants sur les causses. Ils étaient surnommés les ventres noirs. Mon arrière grand-père de Bertrazès qui fournissait du bois pour l’étayage des mines du Carmausin, en profitait pour remonter de la chaux pour amender ses terres. Il a pu faire du blé panifiable et à acheté la première faucheuse-lieuse de ce côté aveyronnais du Ségala.
La cascade de Bertrazès
Sur le ruisseau d’Espériols prenant sa source entre la Grèze et St-Martial appelé en occitan « lo Riu del Saut », il y a le Saut du Loup, charmante petite cascade située sous Bertrazès . Pendant la guerre 1940-1945 un cheminement le long de ce ruisseau permettait de se dissimuler pour aller faire de la farine ou de l’huile au Moulin du Gô à l’insu des autorités.
Les voies de communication
La commune de Tauriac n’avait pas à l’origine de grande voie de communication. Les gorges du Viaur créaient une zone difficilement franchissable. La voie qui reliait Rodez à Gaillac « lo camin grand » allait de La Mothe à Crespin ,franchissait le Viaur au Pont de Cirou, passait à l’ouest de Carmaux et Albi . Il y avait aussi le chemin d’Alby à Rodez passant à Tauriac et Teillet rejoignant Pampelone.
Un chemin partait après la vallée de la Batherie, via Cros et la Maurie jusqu’à Sauveterre. Il a fallu la route royale de Toulouse à Lyon passant au Pont de Tanus avec la Coste Vieille, une montée très abrupte jusqu'à la Sicardie, pour traverser la commune. Une auberge relais était chez Monjalès à la Baraque Saint Jean, la voie passait entre Cros et Cros Vieil puis Pomeyrols.
Ensuite vint la voie Impériale N°88 dite Route d’Argent avec une nouvelle côte à partir du Pont de Tanus et un nouveau tracé traversant Cros et Saint-Martial. Le Cros, mas et village, sur le chemin de la Mothe à Tanus, sont vendus à Bonnecombe par P. de Montesquieu en 1246. Selvètes entre Cros et Baraque Saint Jean étaient donc des terres de la grange cistercienne de Bonnefon. En 1415, 70 mas dépendaient de la Grange de Bonnefon (plus de 6000 hectares).
À la révolution la vente des biens nationaux aboutit à un transfert massif des propriétés et donc du pouvoir, de la noblesse et l'Église vers la bourgeoisie, le bourgeois Alary ayant des charges d’avocat au Parlement de Toulouse acheta les terres du clergé sur la commune. Il bâtit un Hôtel du Roulage sur sa ferme à Cros de Camin et se retrouva sur la route impériale qui remplaça la route royale.. Il organisa des foires aux cochons, comme celle des porcs gras en décembre . Mon ancêtre forgeron vint aussi s’y installer. Pour gravir la côte depuis le Pont de Tanus il fallait des renforts de chevaux qui s’arrêtait à Cros ou allaient jusqu’à la Mothe et la Baraque de Fraysse (Baraqueville). Le négociant Caussanel possédait le plus lourd chariot de l’époque 5 tonnes, attelé à 5 chevaux pour monter farine, vin et autres denrées du Tarn. « Lo Mosur » Alary a vendu en 1898 la ferme et l'auberge de Cros pour faire la dot de son frère parti pour gendre à la ferme de la Ramière à Rulhac St-Cirq. Les petites fermes se sont agrandies, Costes qui était gérant a racheté le relais.
Le chemin de fer
Le tracé de la voie ferrée aurait dû passer par Sauve terre et Pampelonne mais Charles Caussanel négociant, conseiller général du canton de Sauveterre-de-Rouergue en 1886 et député de l'Aveyron de 1893 à 1898, siégeant sur les bancs républicains influa pour que le train passe dans les terres de sa grosse ferme de Montmeyrac, lieu de la gare qui deviendra la Baraque de Merlin puis Naucelle-Gare . Un pont devait donc être construit au plus étroit de la vallée du Viaur.
Il fut décidé de construire un viaduc en acier. Paul Bodin de la Société de construction des Batignolles gagna le concours avec un pont à arcs équilibrés qui repose sur 4 piliers. C’est le seul pont de ce type en France et était alors le plus long arc métallique jamais construit. Cette dentelle d’acier assemblée par des rivets est remarquable d’élégance. Le chantier débuta en 1895 et l’inauguration en 1902. Longueur 460 m Portée principale 220 m Hauteur 116 m
Le moulin du Gô qui était à l’aplomb à été déplacé en amont. Il à fallu creuser coté Aveyron une tranchée profonde et un tunnel sous Malphettes pour accéder au niveau du pont. Ce qui demandé un travail d’excavation important. Au début une ginguette a été construite par Angles de Malphettes à côté de la halte au début du pont et les gens venaient en train pour danser et boire les dimanches, ensuite l’établissement est devenu une hostellerie.
Costes propriétaire de L’Hôtel du Roulage à Cros mit celui-ci en gérance et a construit une nouvelle auberge à Naucelle-Gare. La chaux a pu arriver en masse à la gare de Naucelle et a permis d’amander les terres. Le sol moins acide à pu produire céréales, pommes de terre, betteraves, maïs, etc. . L’agriculture et l’élevage ont prospéré et la production a pu être exportée par wagons entiers sur voie du rail.
Événements de guerre 1944.
Á partir de juin – juillet 1944 les résistants des chemins de fer poussaient des wagons de la gare de Naucelle jusqu’en haut de la côte des châtaigniers des Peyronies et ensuite ceux-ci prenaient beaucoup de vitesse dans la descente vers le viaduc et s’encastraient à l’entrée du tunnel. Le but était de couper les mouvements allemands après les débarquements alliés, mais la voie était vite dégagée, il a donc été envoyé une locomotive qui a obstrué le passage pour un bon moment. Certains allaient récupérer les briques de charbon mais ce n’était pas facile de les sortir hors de la tranchée
. Du 15 au 18 août 1944 il y a eu la libération de Carmaux par les groupes des divers maquis de la région avec la repoussée des colonnes allemandes au Garric. Des renforts allemands venus de Rodez ont été arrêtés dans la côte de Tanus par un petit groupe de maquisards. L’écho et l’amplification du bruit des balles dans la vallée leur ont fait croire à un nombre beaucoup plus important et la colonne a fait demi-tour. Elle à fait des représailles aux premiers hameaux rencontrés en incendiant avec des balles la grange de Crozes à la Batherie, en tuant une personne à la Baraque Saint-Jean puis à incendié Cros.
Les allemands ont mis le feu à la maison et la grange chez Besset, un pailler chez Méric car l’habitation était peu visible, les maisons de Fraysse, Maffre, Chabbal. Un canon était pointé vers la maison Fraysse, la famille assise contre le talus, mais il manquait la petite Jacqueline, 5 ans, qui faisait la sieste dans une chambre de la maison en feu. Sa grande sœur Berthe a harcelé le commandant jusqu’à pouvoir aller récupérer sa sœur et la sortir des flammes. Un juif que gardait la famille avait déjà été éloigné de la maison vers de la famille à la Batherie. Une fournée de pain ayant été cuite du jour, les soldats se sont régalés de tartines de graisse de cochon. Ils dressaient l’oreille quand les bonbonnes d’eau de vie éclataient à la chaleur dans le grenier ce qui faisaient penser à des munitions qui explosaient.
Chabbal, lui, avait enfermé sa femme et ses filles dans la cave. La maison incendiée, il avait été amené pour être fusillé par un soldat. Ayant été prisonnier pendant la guerre 1914-1918, il parla un peu allemand avec celui-ci. Heureusement il n’y avait qu’un soldat et celui-ci lui dit de se coucher quand il tirerait vers lui. Il eut la vie sauve et s’est enfui par le travers du ruisseau vers Tauriac. Pendant ce temps la maison brûlait avec les femmes enfermées au sous-sol, quelqu’un a ensuite réussi à les extraire par une fenêtre de soupirail.
La colonne a rejoint Rodez et le 17 août 1944 avant de quitter la ville ils ont fusillé vingt-sept prisonniers à la cible de Sainte Radegonde.
La mairie à Saint-Martial.
À la libération un groupe de républicains ( Henri Salinier, Clément Maffre, Charles Andrieu, du Maquis Antoine) sont partis avec quelques armes, ont emmené avec eux l’instituteur Paul Andrieu qui savait où étaient les documents communaux. Ils ont attelé un cheval à une charrette chez Fraysse à Cros pour récupérer tous les papiers et archives de la commune qui étaient à Tauriac, au domicile du maire Marius Routaboul qui se demandait ce qui pouvait bien lui arriver. Ils ont transporté tous les documents dans les bâtiments de l’école publique de Saint Martial et ont désigné Albert Espie comme maire. Cela ne s’est pas passé sans réaction de la part des « Tauriacols », l’affaire est allé jusqu’au Conseil d’État qui a tranché en faveur de Saint Martial, car à Tauriac les locaux étaient privés. Après quelques aller et retour, la mairie s’est implantée à Saint Martial, mais la commune n’a pas changé de nom.
Viaduc routier
Le viaduc routier du Viaur, poutre-caisson en béton, inauguré en 2000, comprend deux fois deux voies de circulation. Il est aussi appelé Pont de Tanus, il fait 573 mètres de longueur et 106 mètres de hauteur, situé dans la vallée entre Tauriac-de-Naucelle en Aveyron et Tanus dans le Tarn. La route nationale 88 a continué à être mise à deux fois deux voies entre Albi et Rodez.
Sentiers de découverte
Un circuit de randonnée de 11 km au départ du Pont de Tanus peut vous faire passer sous le viaduc routier et vous mener par le Roc de l’Aigle et la vallée du Viaur jusqu’à la magnifique Chapelle des Planques côté département du Tarn. Une autre boucle peut se faire côté Tanus pour passer au pied du Viaduc du Viaur métallique.
Personnages typiques
Retrèta :
Les derniers combats de Giuseppe Garibaldi destinés à intégrer Rome dans le royaume d'Italie sont des échecs dus à l'opposition de la France de Napoléon III . Jean Baptiste Décuq faisait parti des 30 000 hommes de l’armée française. Retourné dans la commune de Tauriac il fut surnommé « retrèta », le retraité. Il s’occupait des enterrements et faisait sonneur de cloches . Il passait dans les hameaux pour se faire payer ce dernier service, les gens lui donnaient des présents, des œufs par exemple. Le village de Malphettes ne lui ayant presque rien donné (il faut dire qu’avec l’éloignement ils ne devaient pas entendre beaucoup les sonneries du clocher) il s’exclama « Au prochain orage je vais leur tourner la niboulée dessus ! ».
Jusqu’au siècle dernier tout le monde parlait occitan, lui, avait appris le français à l’armée mais la langue d’oc lui échappait quand même. Un jour le curé lui demande : « « Dis, toi qui a été à Rome tu as vu le pape ? » À l’époque le pape ne faisait pas le tour du monde.
- Ah, ne m’en parle pas, il se promène de « bras en querbe* » avec cinq ou six femmes dans une cour pavée en or. »
— Veux-tu te taire mécréant lui a répliqué l’homme d’Église. »
Un jour il se promène avec une fille :
« Au niveau de la castanhal, je lui pose la main sur ‘ l’espalla’. Elle fait un ‘escart’. Je lui ai dit si tu sais pas faire l’amour va voir ta ‘maire’ . »
Un autre jour qu'il voulait caresser la belle sœur, son frère lui a fait 'voler' le 'ballet' ( fait passer par dessus le balcon) et il est tombé dans le 'nauc' (l'auge) des porcs :
" Si j'avais pas joué de mes 'ménasses*', je me cassais les reins ! "
Les voisins lui demandait :
« Avec qui tu te maries ? » Il répondait
— Avec la garelotte pardi ! »
Effectivement il s’est marié avec Marie la boiteuse qui avait 24 ans de moins que lui. Ils eurent des enfants mais à table il leur servait pas mal de vin en leur disant :
« Bois un coup, tu feras petit-tambour* ! » Deux enfants survécurent à ce régime.
* niboulée = niboulada [OC] , l'orage. La sonnerie des cloches était censée détourner l'orage.
* de bras en querbe = bras dessus bras dessous
* castanhal, prononcer castagnal = chataigneraie
* espalla = épaule
* escart = écart
* ménasses = grosses mains
* garelotte = la boiteuse
* pardi = bien-sûr
* petit tambour = engagé volontaire comme tambour dans l'armée
Manset :
Amans Raynal dit Manset, né en 1874, se fit embaucher comme mineur : il ne fut pas pris dans les mines du marquis de Solages à Carmaux, car à 22 ans, à cause d’une grosse bagarre, il avait fait huit jours de prison ; mais il fut embauché à celles de Cagnac. Il s’est retiré dans une maison à Cros où il avait un grand jardin et une vigne par le coteau de Tauriac qu’il travaillait à la bêche. Il n’allait pas à l’église et le jour de Pâques il partait voir la famille pour ne pas être montré du doigt par les religieux.
Pour lui, le 1er mai était sacré, il ne travaillait pas du tout ce jour-là. Il a été en 1924 dans la délégation de mineurs qui ont accompagné lors d'une cérémonie grandiose les cendres de Jaurès au Panthéon .
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